Plusieurs siècles auparavant des enfants vécurent avec notre cher prophète et l’aimaient beaucoup. Il avait l’habitude de les saluer en souriant et se joignait parfois à leurs jeux. Chacun d’entre eux en gardait un souvenir inoubliable. Pour certains c’était le jour où il avait joué avec eux, pour d’autres le souvenir de sa caresse sur leurs cheveux. Certains, à chaque fois qu’ils se souvenaient de ses plaisanteries, souriaient autant qu’à la première fois d’autres enfin conservaient le cadeau qu’il leur avait fait dans un lieu sur et secret. Puis ils grandirent mais ne se séparèrent pas de lui. Ils participaient avec plaisir de participer à ses causeries et lui apportaient ce qu’il désirait. Leurs plus plaisants voyages ils l’accomplirent avec le prophète. Peut-on espérer vivre ce qu’ils ont vécu d’unique avec notre prophète ? Pourrions-nous ressentir un soupçon de l’indescriptible joie qu’ils eurent au fond de leurs cœurs ? Qu’en pensez-vous ? N’est-ce pas que la compassion, la miséricorde et l’affection chaude de notre unique prophète pourrait aussi réchauffer nos petits cœurs ? Ne pouvons-nous pas être réchauffés par ses vertus chaleureuses ? S’il plait à Dieu, nous vivrons dans ce monde avec des cœurs pleins de Son affection et le Jour de la résurrection, au Mahchar nous dirons : « Regarde, ô Messager d’Allah ! Je t’ai apporté un grand amour dans ce petit cœur tremblotant... »