Islam Magazıne - 36

« Et ne soyez pas comme ceux qui ont oublié Allah ; [Allah] leur a fait alors oublier leurs propres personnes ; ceux-là sont les pervers. » (Coran, sourate Al-Hashr [59], verset 19)
Cet avertissement, destiné à chacun d’entre nous, est des plus importants en raison de la sentence qu’elle entraîne. Le fait d’oublier Allah se concrétise de plusieurs manières qui sont toutes regrettables pour le châtiment divin qu’elles suscitent. Une des manières courantes est le fait de préférer les biens de ce monde et, quant à cela, d’aucuns n’hésitent pas à transgresser les lois divines qui font pourtant partie intégrante du pacte que chaque être humain a contracté avec Allah depuis la prééternité.
Et le Messager d’Allah nous a ainsi mis en garde :
« Deux loups en liberté parmi les moutons ne sont pas plus destructeurs pour eux que le désir d'un homme pour la richesse et l'honneur ne l'est pour sa religion." » (At-Tirmidhî, Zuhd (36) 2376).
Ainsi donc, chers lecteurs nous vous adressons cette nouvelle édition d’Islam Magazine en guise d’appel : “Ne vendez pas votre religion à vil prix” et faisons nôtre cette invocation démontrant l’équilibre entre la vie d’ici-bas et celle de l’au-delà :
« Seigneur ! Accorde nous belle part ici-bas et belle part aussi dans l'au-delà ; et protège-nous du châtiment du Feu ! »
Nous vous souhaitons bonne lecture et prions notre Seigneur, le Très-Haut, de nous maintenir en permanence sur Sa voie droite, de nous faire mourir soumis à Lui et de nous ressusciter parmi les Croyants.


Islam Magazıne - 30

« Hâtez-vous vers le pardon de votre Seigneur et vers un Jardin large comme les cieux et la terre, préparé pour ceux qui craignent Allah. » (3 : 133).
L’injonction coranique précitée énonce deux faits qui en réalité n’en font qu’un. Le premier fait correspond à l’impératif de se hâter vers le pardon d’Allah U et le second correspond à l’impératif de cheminer vers un Jardin qui n’est autre que le Paradis promis aux serviteurs d’Allah U et préparé à leur intention. Comme le préconise d’ailleurs Abû Hamid Al-Ghazalî قدس سرّه dans son fameux Minhaj (le chemin vers le Paradis), acquérir la science nécessaire en plus de faire acte de repentir fait partie des premiers pas à accomplir.
Allah le Très-Haut est le Guide (Al-Hadi) sur ce chemin comme le dicte Sa Parole bénie : « Ceux qui craignent leur Seigneur seront conduits par groupes au Paradis : ses portes s'ouvriront à leur arrivée ; ses gardiens leur diront : « Paix sur vous ! Vous avez été bons. Entrez ici pour y demeurer immortels. » (39 : 73).
Quant au Prophète Muhammad, il a dit : « Allah facilitera l'accès au Paradis à celui qui emprunte une voie en vue d'acquérir un savoir. » (Abû Hourayra).
C’est fort de cet esprit qu’Islam Magazine engage ce thème du chemin vers Allah U, si cher au croyant et si marqué dans les sources islamiques, faisant le vœu que les différents articles qui y sont présentés apporteront science et consolation aux cœurs fidèles et patients.


Islam Magazıne - 29

« Vous formez la meilleur communauté suscités pour les hommes : vous ordonnez ce qui est convenable, vous interdisez ce qui est blâmable et vous croyez en Allah»( 3 :110)
Nous vivons des temps troubles et troublés par l’assimilation du comportement de gens, à propos desquels on peut s’interroger pour savoir si l’appellation « humains » peut leur être donnée, avec la réalité des écrits divins concernant la raison et le sens de notre passage ici-bas dans ce monde éphémère.
Le présent numéro d’Islam Magazine vient à point pour recadrer la vérité, non pas tel que les créatures l’ont vue et ressentie, mais telle que le Sublime Créateur l’a souhaité. A cet effet le verset cité plus haut revêt la plus grande importance pour comprendre le devoir de l’humanité sur terre : Ordonner le convenable et interdire le blâmable. A propos de ces appellations le Professeur Muhammad Hamidullah (Que la Miséricorde divine l’entoure) dans son exégèse du Saint Coran donne ces précisions :
Convenable : c’est le mot arabe "ma’arouf" qui étymologiquement signifie « reconnu » (par tout le monde comme bon.
Blâmable : c’est le mot "munkar" qui signifie de même « méconnu » (et dénoncé comme mal par tout le monde.
Force est donc de constater que l’objectif du verbe divin est donc de voire Ses créatures se comporter de la meilleure façon et plus encore de réguler la communauté humaine par ce qui est appelé communément la recommandation du bien et la proscription du mal.